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Etranges mystères

Etranges mystères
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28 avril 2008

Le Déluge a-t-il eu lieu ?

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Une arche pour sauver l’humanité

Les chapitres 6 à 8 de la Genèse, dans l’ancien testament, rapportent l’histoire du Déluge : dieu veut supprimer le mal qui a envahi la Terre et décide d’anéantir l’humanité corrompue. Un seul homme mérite d’être sauvé : Noé. Dieu s’adresse a lui et lui ordonne de construire une arche pour abriter sa famille et un couple d’animaux de chaque espèce. Lorsque l’Arche est terminée, des pluies formidables s’abattent et submerge le monde. Noé et les siens sont durant plusieurs mois ballottés par la tempête. Enfin, la pluie s’arrête et Noé lâche une colombe qui revient avec un rameau d’olivier : la végétation a repris ses droits sur Terre. Les eaux refluent puis déposent Noé et les siens au sommet du mont Ararat, à partir duquel ils repeuplent la Terre.

Ce recit, fusion de deux textes du VIIIème et VIème siècle avant Jésus Christ, a lui-même des origines sumériennes, puis babyloniennes ; dans la version sumérienne du Déluge, Noé s’appelle Zjousoudra. Le récit suivant, babylonien, se trouve dans les tablettes décrivant l’épopée de Gilgamesh : Noé porte alors le nom d’Outanapishtim.

De Vishnou à Kong-Kong, la permanence d’un mythe

Plusieurs mythes indiens relatent les mêmes faits. On en trouve trace dans certains livres sacrés : le Satapatha Brahmana, le Bhagavata purana et bien sûr le Mahabharata. Suivant les versions, Manu (ou Satyaavrata) est prévenu de l’imminence d’un déluge par Vishnou, qui a pris la forme d’un poisson. Sur les conseils du dieu, l’ascète construit un bateau pour abriter les espèces vivant à la surface du monde : il échoue sur une montagne après le reflux des eaux. Dans certaines versions, l’ascète lâche un oiseau, qui revient, branchage au bec.

Au total, 13 récits différents du Déluge nous viennent d’Asie, et 9 d’Océanie, surtout d’Australie. Le Déluge australien est provoqué par un dieu grenouille qui, ayant bu toutes les eaux de la terre, les recrachent brutalement. La plupart des quatorze versions sud-américaines donnent comme origine du cataclysme la brouille entre les dieux jumeaux fondateurs du monde : l’un d’eux, frappant du pied sur le sol, fait jaillir des eaux qui viennent recouvrir le monde entier. Dans sept récits d’Amérique centrale et seize d’Amérique du Nord, des pluies et des inondations sont a tour de rôle responsable de la catastrophe.

Dans les récits chinois, enfin, le Dieu mauvais Kong-Kong abat de sa tête une des colonnes qui soutiennent le ciel : la voûte céleste se crève, laissant passer des trombes d’eau qui viennent noyer toute vie sur terre. 

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A-t-on trouvé des vestiges du Déluge ?

En 1929, lors de fouilles archéologiques menées sur le site de l’antique ville sumérienne d’Our, le Dr Wooley découvre une couche argileuse de plus de 2 mètres d’épaisseur. Les analysent montrent qu’il s’agit d’un dépôt laissé par les eaux. Or, des vestiges d’une civilisation plus ancienne sont encore présents sous la couche d’argile. Cette rupture de l’Histoire a-t-elle été causée par une fantastique arrivée d’eau ? L’épaisseur de la couche argileuse laisse en effet présumer une inondation hors du commun. A Ninive, Babylone, Shouroupak, Ourouk, Kish, Tello et Fara, d’autres fouilles ont mis au jour la même couche sédimentaire. Constitue t elle la preuve de la réalité du Déluge Biblique ?

Des Déluges à répétition

Les techniques de datation mises en œuvre semblent indiquer que ces dépôts, donc les inondations, ne remontent pas toutes à la même époque. Selon les lieux, il n’y aurait donc pas eu un mais plusieurs Déluges.

La géophysique corrobore cette hypothèse : un déluge submergeant toute la planète semble irréaliste, mais l’existence d’une période agitée durant laquelle se produisent des phénomènes météorologiques d’une rare violence peut être envisagée.

Les sédiments découverts correspondraient à des crues exceptionnelles des fleuves mésopotamiens.

Quelle origine à ces cataclysmes ?

Pour certains, une mer située au centre de l’Asie aurait été vidée par un formidable tremblement de terre et aurait envahi les contrées voisines.

L’hypothèse la plus vraisemblable est celle d’un « Déluge » étalé sur plusieurs siècles : il correspondrait au réchauffement consécutif à la fin de la dernière glaciation, entre 10000 et 5000 av. J.-C. : la fonte des glaces aurait entraîné brouillards et pluies torrentielles.

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27 avril 2008

Des traces égyptiennes dans le grand canyon

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Quelles sont-elles ?

Le 5 avril 1909, la Phoenix Gazette publia en première page un article conséquent sur les découvertes d’une équipe de scientifique dirigée par le professeur S.A Jordan et par G.E Kinkaid de la Smithsonian Institution.

Cet article décrivait l’expédition de Jordan parti à la recherche de minéraux dans le Grand Canyon. Ce qu’elle disait avoir découvert avait une portée bien plus importante que celle de simples minéraux.

L’article racontait que les hommes s’étaient introduits avec peine dans un labyrinthe de tunnels qui menaient à une salle voûtée centrale, à une profondeur d’environ 1600 mètres en dessous de la surface du Grand Canyon. Plusieurs centaines de pièces étaient disposées en rayon autour de la salle voûtée, et ils découvrirent des armes en cuivre très sophistiquées, des murs peints et des hiéroglyphes évoquant aussi bien les anciennes civilisations égyptiennes qu’indienne. Le réseau de tunnels et de salles comprenait également une crypte, où des rangées de momies masculines étaient conservées, chacune reposant sur un support taillé dans la roche. Chaque momie était disposé à côté d’une urne en cuivre, ou d’une coupe et d’une épée brisée. Plus haut se trouvaient les momies, l’urne qui les accompagnait était élaborée, indiquant qu’elles étaient d’une période successive.

Une grande partie des objets était en cuivre renforcé, qui ne pouvait avoir été obtenu que par un processus de fusion hautement sophistiqué.

Ils trouvèrent des « ateliers » où l’on avait visiblement pratiqué la fonderie, utilisant un metal gris que les scientifiques du début du vingtième siècle ne parvinrent pas à identifier, mais qu’ils décrivirent comme semblable aux platines. Un matériel ressemblant à du ciment avait été utilisé pour construire des cuves de forme arrondie remplies de plusieurs sortes de graines. L’une de ces réserves de grain était juchée sur une sorte de saillie à plus de trois mètre cinquante du sol, et deux crochets en cuivre étaient fichés dans le mur, comme pour y fixer une échelle permettant d’accéder à la réserve.

Dans les galeries se trouvaient des objets gravés et des tablettes en pierre recouvertes d’hiéroglyphes, qui furent toutes identifier par les chercheurs comme étant d’origine égyptienne ou hindi antique. Jordan et Kinkaid trouvèrent également un sanctuaire avec une grande image d’une divinité qui ressemblait beaucoup aux premières représentations de Bouddha.

Ils découvrirent une grande salle qui, selon eux, devait servir de salle à manger, car elle contenait beaucoup d’ustensiles de cuisine.

Pourquoi cette découverte est-elle si particulière ?

La découverte de ce matériel archéologique en Amérique du Nord signifie que des civilisations lointaines ont traversé l’Atlantique ou le Pacifique bien avant Christophe Colomb, ce qui représente une révolution complète de l’interprétation moderne du passé.

Traditionnellement, on pensait que les populations indigènes d’Amérique du Nord et du sud descendaient des explorateurs de l’époque de l’âge de glace qui avaient rejoint le continent en passant par le détroit de Behring, et qu’elles vivaient, en Amérique du Nord du moins, à l’écart de toute civilisation, jusqu’à l’arrivée de Christophe Colomb.

La trace de lointaines influences égyptiennes et asiatique (que Jordan et Kinkaid affirmaient avoir trouvée), aurait remis en question, si elle avait été démontrée, cette conception universellement reconnue.

Où se trouvent ces pièces aujourd’hui ?

L’article de 1909 expliquait clairement comment la Smithsonian Institution, dirigée par le professeur S.A Jordan, allait mener des fouilles intensives dans les cavernes et les tombes sous le Grand Canyon « qui devait être poursuivies aussi longtemps que l’on n’aurait pas découvert le dernier chaînon manquant ».

Récemment, une association originaire des Etats-Unis du nom de The World Explorers’Club a décidé de mener de nouvelles études à partir des informations faites par la Phoenix Gazette en 1909. Ses membres se sont mis en contact avec la Smithsonian Institution à Washington et on leur a répondu qu’il n’existait aucun document sur les découvertes, ni sur les hommes qui prétendait les avoir faites.

Aujourd’hui, d’importantes régions du Grand Canyon portent des noms égyptiens ou hindis comme le Temple d’Osiris, la pyramide de Kéops, et le Cloître de Bouddha. Toutes ces zones sont considérées comme dangereuses et elles sont exclues des itinéraires accessibles aux randonneurs et aux touristes, ainsi qu’à la majeure partie du personnel du parc.

27 avril 2008

Le labyrinthe du Minotaure : palais ou prison ?

Des jeunes gens sacrifiés au monstre.

Minos, roi de Crète et fils de Zeus et d’Europe, demande à l’architecte Dédale de construire un édifice pour y enfermer le Minotaure, créature mi-homme, mi-taureau, fruit des amours de sa femme, la reine Pasiphaé, et du dieu Poséidon déguisé en taureau. Dédale imagine le complexe labyrinthe, dont personne ne peut trouver la sortie.

Minos ayant vaincu Athènes, la cité asservie doit payer un tribut annuel de 7 jeunes hommes et 7 jeunes filles, sacrifiés au Minotaure, jusqu’au jour où le héros athénien Thésée tue le monstre. Grâce au fil déroulé par Ariane, fille de Minos, le vainqueur du Minotaure arrive a trouver la sortie du labyrinthe.

Dédale, puni par Minos pour avoir aidé Ariane, est à son tour enfermé dans le labyrinthe avec son fils Icare, mais ils parviennent à s’évader en se fabriquant des ailes avec des plumes et de la cire.

Une découverte capitale qui rejoint la mythologie.

En 1894, l’archéologue britannique sir Arthur Evans trouve, sous les vestiges grecs et romains, de nombreux témoignages de la civilisation minoenne. A partir de 1900, il entreprend le dégagement du palais de Cnossos qui comptait vraisemblablement , à l’origine, 1300 chambres. On en dénombre aujourd’hui 800, réparties de part et d’autre d’une belle cour dallée : à l’Ouest, les appartements d’apparat du roi, la salle du trône, celle du culte. A l’est, les appartements de la reine et le quartier des domestiques. Au nord le quartier d’habitation. En fait, le palais de Cnossos constitue à lui seul une ville miniature.

L’hypothèse selon laquelle cette architecte complexe aurait inspiré des récits mythologique sur le labyrinthe est vraisemblable, d’autant que de nombreuses fresques (telle la fresque dite de la tauromachie, aujourd’hui au musée d’Héraklion) et des sculptures représentant des taureaux y ont été trouvées.

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Le confort raffiné de la vie à Cnossos.

Lieux de culte, boudoir ou salle de bain de la reine, le palais tout entier est marqué par le souci d’un confort raffiné. Prise dans des murs épais, les pièces sont, grâce à leur ouvertures disposées en chicane, préservées d’un courants d’air froid en hiver, de la chaleur en été et éclairées par des puits de lumière.

Le palais ressemble aux demeures des riches habitants des cette époque, il s’en distingue cependant par des dimensions, puisqu’il atteint, par endroit, jusqu'à 5 étages.

Un charme et une élégance qui contredisent la légende.

Le palais frappe par son extraordinaire élégance. Un jeu de colonnes s’étend à tous les éléments de la construction. Réalisées à l’origine à partir d’un tronc d’arbre renversé et peint, ces colonnes ont été reconstituées en pierre.

Le charme des lieux tient aussi au décor, aux tons vifs et gais, qui habille entièrement les murs. Les objets, les animaux familiers ou sauvages et les hommes s’y animent à l’image de cette femme a l’œil vif, au nez retroussé, à la chevelure libre, qui à été baptisée « la parisienne », tant son allure est coquette…

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27 avril 2008

Qui était Gaspard Hausser ?

Un bien étrange adolescent.

Le 26 mai 1828, un adolescent épuisé, titubant et grognant de façon incompréhensible, est recueilli dans une rue de Nuremberg. Il tient une enveloppe destinée au capitaine de cavalerie Wessnich. On le conduit jusqu’à la caserne.

« Honoré capitaine, je vous envoie un garçon qui désire servir le roi dans l’armée. Il fut laissé chez moi le 7 octobre 1812. Je ne suis qu’un journalier, j’ai dix enfants à moi, j’ai assez à faire pour les élever… » Un billet rédigé sur le même papier et avec la même encre est joint à la lettre. « Le petit à été baptisé sous le nom de Gaspard. Quand il aura 17 ans, envoyez le à Nuremberg, eu 6ième régiment de cavalerie : son père y était soldat. Il est né le 30 avril 1812. Je suis une malheureuse fille et je ne peux le garder. Son père est mort. »

Le capitaine Wessnich pense que ce billet est faux. Il tente de faire parler le garçon : il n’obtient que des petits cris et des grognements. Exaspéré, il le conduit à la police.

Séquestré depuis sa naissance dans un cachot sombre et humide.

L’adolescent est observé par le bourgmestre, le commissaire et un médecin. Il semble fasciné par le feu, effrayé par la musique et, lorsqu’on lui tend une feuille de papier, il y inscrit maladroitement le nom de Gaspard Hauser. Au fil des jours et au contact de ses nombreux visiteurs, Gaspard commence à bredouiller quelques mots. Bientôt, il possède un vocabulaire suffisant pour raconter son histoire.

Aussi loin que remonte ses souvenirs, Gaspard dit avoir vécu dans un sombre réduit. Il dormait sur de la paille ou à même la terre battus, sans jamais voir personne. De l’eau et du pain lui étaient apportés chaque nuit, sans qu’il puisse jamais apercevoir quiconque. Les derniers temps cependant, Gaspard recevait une fois par semaine la visite d’un homme masqué habillé de noir. Le personnage lui apprit à marcher et à écrire son nom. Un jour il l’habilla et le traîna hors de sa cellule : il le conduisit en vue de la ville de Nuremberg et lui glissa une enveloppe dans la main.

Orphelin de l’Europe.

La presse internationale s’empara de l’histoire. Gaspard est surnommé l’orphelin de l’Europe. Il est hébergé chez un professeur et apprend à lire et à écrire avec une rapidité surprenante. Les médecins notent la finesse de sa peau et de ses traits, la noblesse de son visage. Les imaginations travaillent : pourquoi l’enfant a-t-il été garder au secret, s’il n’a pas une importance exceptionnelle ? Ne serait ce pas qu’il appartient à une illustre famille ?  Très vite, une hypothèse se dégage.

Fille adoptive de Napoléon, La française Stéphanie de Beauharnais est mariée au grand-duc Charles de Bade en 1806. Cette union imposée par l’empereur à un Etat allemand dont il s’est proclamé protecteur, est mal acceptée dans le grand-duché. Stéphanie a une ennemie déclarée : la comtesse de Hochberg, épouse en secondes noces du père de Charles qui aimerait mettre son propre fils sur le trône. Elle ne peut y parvenir qu’à la condition que Charles et Stéphanie n’aient pas d’héritier mâle.

Stéphanie, convaincue d’avoir retrouvé son fils.

Or, le 29 septembre 1812, Stéphanie met au monde un beau garçon. L’enfant paraît solide te plein de vie. Pourtant il meurt 15 jours plus tard dans des circonstances mal expliquées ( la jeune mère n’est même pas autorisée à voir le cadavre). Le second fils de Stéphanie et Charles subit, un an plus tard, le même sort. Le souvenir de ses deux disparitions resurgit en 1828, et quelques chroniqueurs posent la question : Gaspard Hauser n’est t il pas l’enfant de Charles et de Stéphanie, enlevé et caché par l’ambitieuse comtesse Hochberg ?

Emus, Stéphanie s’interroge. Elle se souvient que, la nuit où l’enfant fut donné pour mort, sa nourrice se trouvait plongée dans un sommeil anormalement profond, comme si elle avait été droguée. Stéphanie s’entretien longuement avec le lord Stanhope, alors en charge de Gaspard. Elle effectue même secrètement un voyage à Anspach où le jeune homme est établi et elle l’observe sans se faire connaître. Stéphanie est convaincue : Gaspard Hauser est son fils.

Gaspard assassiné avant même d’être reconnu.

Mais à cette époque, c’est Léopold, fils de la comtesse de Hochberg, qui est grand duc de Bade. Stéphanie n’a guère de recours : la chute de Napoléon en 1815 a rendu sa situation difficile. Elle se prépare néanmoins à tenter quelque chose pour celui qu’elle reconnaît comme son fils, mais elle n’a pas le temps d’agir.

El décembre 1833, Gaspard est assassiné, poignardé par un inconnu dans un jardin public. Ce n’était d’ailleurs pas la première tentative d’assassinat à son encontre. La vérité sur ce meurtre ne peut être établie avec certitude, mais le seul danger pour le pouvoir des Hochberg disparaît alors définitivement.

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27 avril 2008

Bienvenue !

Hola aimables internautes passionnés (ou non !) de l'étrange !

Comme vous le voyez un nouveau blog vient d'être créé, et vous y êtes les bienvenus !

J'essaierais de mettre un peu de lecture régulièrement si je le peux !

A bientôt...

Erzulie !

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